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Sebastien perimony souhaite regarder l'Afrique avec les yeux du futur


Rédigé le Vendredi 31 Mars 2023 à 17:33 | Lu 9 commentaire(s)


Candidat à la députation française des ressortissants de l'hexagone pour occuper le siège qui va représenter les ressortissants de la 9e circonscription dont fait partie le Sénégal. Sébastien perimony auteur du livre : voir l'Afrique avec les yeux du futur a décline sa feuille de route.


Les révolutions populaires en cours dans d’autres pays gagnant-gagnant entre la France et les pays d’Afrique francophone sont le marqueur d’un moment d’Afrique. Si je serai candidat, L’essentiel de mon mandat, en tant que député, sera donc de mettre en place, avec vous, un nouveau paradigme un danger de crise financière sans précédent, qui engendre une dynamique hyper-inflationniste et un danger de guerre entre l’OTAN et la Russie. Le programme de développement que je défends s’appuie sur cinq objectifs à long terme, dans des domaines où la France regorge de savoir-faire. Votre rôle sera donc essentiel : l’autosuffisance énergétique (hydroélectrique et nucléaire) ; une grande politique de l’eau pour les ménages et l’agriculture ; une grande politique d’interconnexion concernant les infrastructures de transport et de communication ; la mise en place de systèmes de santé modernes ; le recours aux sciences et technologies comme vecteur de développement à long terme, par exemple dans un domaine de pointe où l’Afrique s’est déjà engagée : le spatial. Dans le domaine de l’eau, je proposerai aux Français de l’étranger de prendre part à deux projets que j’estime de la première importance : la Muraille verte et le projet Faguibine. Il existe aussi un projet intitulé « Roudaire-Paumier » qui vise, grâce à une grande coopération entre la Tunisie et l’Algérie, à récréer une vaste mer intérieure, via la revitalisation des chotts. Dans le domaine énergétique, bonne nouvelle : de nombreux pays africains sont d’ores et déjà engagés dans le développement du nucléaire civil. La France, puissance nucléaire, doit contribuer plus activement à cette dynamique, d’autant que le président Macron a décidé de lancer une filière de SMR (réacteurs modulaires de petite taille) pour l’exportation. Le continent de Cheikh Anta Diop, lui même spécialiste en physique et chimie nucléaire, doit se donner pour ambition de devenir une référence en la matière. Si l’on prend le cas du Niger, qui nous fournit de l’uranium, 80 % de la population vit en milieu rural avec un taux d’accès à l’électricité quasi nul – et qui n’atteint même pas 13 % au niveau national ! Notre mission, avec vous sur place, est donc évidente. Enfin la course au spatial en Afrique est devenue une priorité pour de nombreux pays, tant les applications sont nombreuses (communication, agriculture, détection des ressources minières et aquifères, lutte contre le terrorisme et le braconnage, etc.). La Tunisie vient de lancer son premier satellite, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire ou encore le Sénégal envisagent de se doter prochainement d’agences spatiales nationales. La France doit prendre toute sa part à cette dynamique, notamment en aidant à développer des nanosatellites 100% fabriqués en Afrique, avec formation et transferts de technologies. La joie immense sur le visage des étudiants ayant participé au test de lancement du premier nanosatellite de fabrication angolaise, auquel j’ai eu la chance d’assister à Luanda en 2019, reste gravé dans ma mémoire